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Test du BC Acoustique EX-322D

Test de l'amplificateur intégré stéréo BC Acoustique EX-322D

Pourquoi tester cet ampli ?


Après le succés de son prédécésseur l'amplificateur EX-322. la firme française BC Acoustique nous présente l'évolution de son modèle de référence l'EX-322D. En effet comment amélioré un intégré ayant recu autant de louanges de la part de l'ensemble du monde audiophile ?

La gamme 2014 des amplificateur de BC Acoustique est constituée de la façon suivante :

A quoi ressemble-t-il ?

BC Acoustique EX-322D face avant

BC Acoustique EX-322D face arrière

Caractéristiques techniques de l'amplificateur BC Acoustique EX 322D




Télécommande du BC Acoustique EX-322D




Intérieur du BC Acoustique EX-322D

Ressentis sur l'esthétique et la finition


Ça devient une habitude chez BC Acoustique, les appareils passés entre mes mains auparavant, jusqu’à ce modèle, sont toujours de bonne qualité, et l’EX322D est un cran encore au-dessus. Une petite mention sur l’emballage, qui, en plus de comporter de bonnes et grosses mousses sur tous les côtés, jusqu’en dessous s’il vous plait, se paye le « luxe » d’un double carton. L’intégré est donc complément cocooné et protégé.




Le nouvel aspect de la face avant, droit dorénavant, donne un visuel plus haut de gamme, pouvant se marier plus facilement avec des appareils de marques différentes. L’épaisseur de cette façade en aluminium est de 5mm (Mesuré avec mon ruban.) et bien usiné. L’implantation des touches et du potentiomètre APLS, des correcteurs de tonalité n’appellent pas à critique, pas de jeu, pas de jour autour des différentes touches. Les réglages de « Basse et Aigu » sont rentrant, une petite pression dessus et ils ressortent de leurs embases, une seconde et ils passent en affleurement de façade. Je note à ce sujet que le point « Zéro » est un peu difficile a laisser tel quel en rentrant les touches, c’est un léger détail mais bon, je le dis malgré tout… Passons du coté arrière de l’appareil si vous le voulez bien. L’architecture et les positionnements des divers branchements bien placés :



Les pieds stabilisent correctement l’intégré, le poids du transformateur EI fait qu’il ne bougera en aucun cas sur le meuble l’accueillant. Le transfo’ puisque j’en parle, est boulonné par le dessous, ça plus le résinage vous assure de ne pas avoir de vibrations ou ronronnements sur ce dernier.

Finissons ce tour du propriétaire par la télécommande, petite et en plastique. Ok je le concède, ce n’est pas la plus sexy qui soit…. Mais elle est réactive, peu directive et assez précise sur le volume, pas de montée ou descente trop brutale du volume. A titre personnel, j’apprécie énormément l’intérieur de l’EX-322D. Les câbles sont courts et bien rangés, idem pour les nappes sur les cartes ou ceux reliant les borniers enceintes. C’est surement étrange pour certains, mais avoir un intérieur bien agencé me rassure toujours…. Je vous propose de voir par vous-même a quoi vous attendre avec ce BC EX-322D par les photos qui suivent.

Prises de vue intérieures





La carte RCA


Mise en œuvre et rodage

Recherche du sens de branchement (Phase, fuite magnétique du transformateur) à l’aide d’un voltmètre : Normal, écart non siginificatif en sens opposé sur l’appareil, dans un sens ou dans l'autre. Rodage d'une centaine d'heures, alternant le Magic CD de JMR, CD basses fréquences, fichiers QOBUZ.

Cycles triple temporisation :

Aparté avant les écoutes


Concernant le DAC intégré

Les entrées numériques sont différenciées, il est donc possible de relier son écran sur l’entrée optique, son lecteur Blu-Ray (par exemple.) sur celle coaxiale. Le choix de l’entrée souhaitée ce fait de deux manières, soit par la touche « DAC » de la télécommande, soit directement par le bouton en façade de l’intégré. La couleur éclairant le bouton poussoir en façade changera, suivant le signal voulu valider. Le rouge indiquant l’entrée optique, le blanc celle coaxiale.


L'entrée "AUX"

Elle offre deux choix à l’utilisateur, soit de transformer l’intégré en « bloc » de puissance stéréo pour une installation au sein d’une configuration home-cinéma. Soit de connecter une source externe en analogique (Lecteur CD, Box TV…). Un simple changement de position du « switch » positionné juste en dessous de cette entrée et voilà, l’entrée contournera la partie pré amplification du EX-322D, simplissime non ?! Vous n’avez plus qu’à sélectionner l’entrée « LINE 3 » par la télécommande ou façade du EX322D pour vos sessions de films, et profiter du gain amené à votre intégré cinéphile.


Les touches gain et direct

Une pression sur cette touche « Gain » permet de baisser le gain général (-10dB) sur l’ensemble des sources connectées. Ceci permettant d’adapter le réglage du volume plus finement en fonction des enceintes couplées (Rendement) ou du niveau d’écoute souhaité. Comme son nom l’indique, celle « Direct » contournera les réglages « Grave et Aigu ». Le rendu gagnera beaucoup en neutralité de retranscription au passage. J’invite fortement à enclencher celui-ci.



L'entrée optionnelle

La première carte est sortie il y a peu, d’autres suivront prochainement comme une carte de conversion audio numérique au format USB (compatible 24/192) ou encore une réseau. L’ouverture vers les autres appareils n’en sera que mieux. Plus besoin de DAC externe pour lire les fichiers du PC en USB par exemple, ou directement par le réseau de votre habitation, tout passera via l’EX-322D (Ainsi que les autres modèles d’ailleurs.). Pas mal non ?! Pour le moment… Voici la carte phono :


Les écoutes

Les enceintes furent des PARADIGM MONITOR 11 V7 et des DALI ZENSOR 7 câblées en JSV AUDIO. Barrette OEHLBACH POWER SOCKET 905 sur secteur JSV AUDIO. Câbles optique et coaxial OEHLBACH.

Les albums choisis pour les écoutes:



Tous les titres écoutés en double, une fois sur support CD et l’autre en fichier FLAC QOBUZ. Passant par un DAC ASUS STU MUSE relié en USB SUPRA du PC ASUS. En premier lieu, cette faculté à rendre honneur au signal reçu dès le début de course du potentiomètre de volume.

C’est une chose tellement rare dans les budgets accessibles de trouver un intégré qui puisse donner suffisamment d’informations, de matière à bas volume ! Ce point plus celui des alimentations bodybuildées sont clairement communs à l’ensemble de la série EX.

La neutralité dont fait preuve l’appareil est plaisante, suffisante et ne cherche pas à jouer du scalpel sans savoir le manier si vous voyez ce que je veux dire…. La signature n’influence aucunement celle des enceintes, en passant des PARADIGM aux DALI, je reconnais de suite la sonorité propre à chacune de ces dames. Le DAC ASUS étant de la même veine, c’est un compagnon fortement recommandable (Surtout équipé d’AOP MUSE 01 ou 02.). Le couple intégré/DAC fonctionne et se complète à merveille, sans ruiner les acquéreurs.

Le BC est capable de discernement, sait « s’adapter » aux styles donnés en écoutes. Passer d’un gros Rock d’ACDC ou Evanescence, a l’émotion et au phrasé magique de Monsieur Brel ? Ce n’est pas un souci pour lui. Vous préférez du Jazz moderne comme celui d’Herbie Hancock, ou la suavité d’une voix telle que Sting ? Pas de problème, il répond présent aussi.

Led Zeppelin, Led Zeppelin IV "Stairway To Heaven"La piste 4, complexe de Led Zep’ passe avec agilité et aisance déconcertante, les passages en retenue à ceux énergiques sans anicroche. L’alimentation lâche les watts dès la première envolée dynamique, et reste sur sa lancée jusqu’à la nouvelle baisse de rythme du morceau. Du très bon travail que celui réalisé par cet intégré.

Jacques Brel, La Dame Patronnesse : Une chose marquante sur Jacques Brel, c’est l’émotion dégagé sur « Ne me quitte pas » ou « Quand on n'a que l'amour »! « La valse a mille temps » vous laisse collé au fond du canapé lors de ses envolées. Moments d’écoute frissonnants je vous l’assure. Une mention spéciale à cette voie restituée avec maëstro.

Sting, The Best of 25 Years : Dans un autre genre, les chansons de STING vous mettent en mode « détente ». Les sons se baladent dans la pièce, dépassant largement le cadre des enceintes. Le grain vocal et les instruments à cordes sont particulièrement biens restitués. Les attaques de notes douces et crescendo sont tenues elles aussi, de quoi passer l’album sereinement avec un bon verre de vin (Avec modération le vin, pas l’album.).

Herbie Hancock, Precious :L’un des derniers albums d’Herbie Hancock, artiste que j’affectionne particulièrement, donne lieu à une mise en scène bâtie aux petits oignons. Les interprètes ne se marchent pas dessus, les espaces aérés et la profondeur se visualisent aisément. La prise de son rend grâce aux cuivres plus que d’accoutumé sur certains titres, c’est cuivré et pas simplifié comme c’est parfois le cas, sur des appareils de milieu de gamme. L’aigu d’une belle luminosité ne vrille pas sur les notes d’extinctions, les tweeters ne vibrent pas non plus. Encore un point de gagné pour ce nouveau milieu de gamme BC.

ACDC, Back in Black & Evanescence, Fallen : Passage de titres un peu plus « Live », dynamiques et gourmands sur l’alimentation. Je veux bien sur parler de titres d’ACDC et d’Evanescence. L’EX-332D ne se laisse pas intimider par ACDC. Du rythme et de la puissance, des aigus mordant, des basses qui cognent le plexus, la voix pleine de hargne du chanteur. Tout y est. L’intégré se joue des dynamiques des morceaux aisément. Bien, mais… Sur Evanescence, il y a également d’énormes pics, avec en prime des basses plus étagées et avec plus de degrés. Une autre difficulté est de pas noyer cette voie si particulière, au milieu de « l’énervement » général.

Qu’en est-il avec cet intégré ? Pour le moment, il passe brillement les étapes sonores. La question s’est vite estompée, la chanteuse ressort toujours du reste du message, placée en arrière parfois comme le savent ceux qui connaissent l’album. Le spectre est d’ailleurs plus « équilibré » que sur ACDC, il y a la partie médiane plus présente, que le BC restitue correctement. Celui-ci ne mettant pas en avant un registre par rapport à un autre, si médium il y a, médium il y aura. Avec articulation plaisante qui plus est.

Sur la totalité des albums, aux genres diamétralement opposés passés (Il y en a eu beaucoup plus que ceux réellement dédié à cet essai.) au cours des semaines de cet essai, il m’apparait clairement que si l’EX-322D coutait plus cher, il serait toujours plus que recommandable. Et recommandé musicalement parlant.

Les films

Ecran LG 55LB671V relié en optique sur l’entrée idoine de l’appareil. Lecteur Blu-Ray Sony BDP-S5100 couplé en coaxial pour sa part, sur la seconde entrée numérique disponible. Puis sur le DAC ASUS STU.

Et bien ce n’est peut-être pas aussi bien qu’en passant par un DAC externe comme un ASUS STU certes (Couplés pour la partie PC en USB, j’en ai profité pour tester quelques émissions.) mais c’est plus que convenable je vous l’assure. Le rendu sur les émissions diffusées par la TNT HD s’en sort très convenablement, la diffusion et les étagements Horizontal/vertical crédibles. Le cadre des enceintes est dépassé, c’est diffus et propagé avec conviction. Le « Spot central » bien campé au milieu de l’écran, les effets stéréos se suivent a l’oreille. En SD tout juste un petit trou entre le centre virtuel et une poignée de centimètres du bord des enceintes. Rien de rédhibitoire cependant, les intégrés stéréos sont rarement a la fête avec la belle compression que subissent nos chaines nationales SD. Finalement c’est déjà sympa de pouvoir améliorer le maigre filet sonore qui s’échappe de nos écrans plats, ne boudons donc pas ce plaisir.

Les Blu-Ray choisis pour les test vidéo



Sans surprise, l’excellence du 322D sur sa capacité en courant fait mouche. Le rendu est physique, d’une densité rare pour un intégré de cette gamme.
Sur la débâcle d’effets pyrotechniques de Pacific Rim, l’intégré a gagné son duel, ce n’est pas le BC qui courbe l’échine c’est moi ! Arrivé à un certain stade c’est tout bonnement trop fort, trop puissant pour rester à ce niveau sonore. Incroyable car je suis loin d’être en bout de course sur le potentiomètre de volume. Revenu à un niveau réaliste, l’ampli se ballade, proposant toujours une diablerie de restitution sur les combats. Ne perdant pas les petits détails, les bruissements de fond sonore. Même les voix ne se noient pas, l’intelligibilité reste de premier ordre. Clairement, l’EX322D est à la fête sur cette bande son fortement connue pour son énergie monstrueuse !

Un peu de calme, et d’intimité parfois même sur Titanic, tout du moins sur la première partie du film. La bande musicale passée par les entrailles de l’intégré ressort avec une très jolie musicalité. Les partitions se positionnent d’ailleurs plus en arrière lorsqu’une scène prend le pas sur celle-ci, puis reviennent sur le devant une fois passée. Ce n’est pas toujours le cas. La scène du choc puis du naufrage, Il est difficile de ne pas se croire au milieu de l’océan tant sa sonorité sonne vrai. Les cris vous attrapent au passage avec angoisse, les craquements du bateau également frappant de réalisme… Du bel ouvrage. (A titre d’information, sur les derniers intégrés HC testés, seul un Anthem MRX-310 et un PIONEER LX-87 m’ont fait la part belle sur les sentiments de réalités sonores précités.)

Pour une séance cinéphile pas de souci, l’EX-322D prend les bandes sons en main royalement. A noter que le DAC interne s’en sort nettement mieux que sur la TV, j’en déduis donc que la qualité du signal a une importance assez conséquente sur la finalité. L’EX-322D ne laisse que peu de place aux mauvais signaux… L’apport du DAC ASUS STU amène un léger delta, mais pas aussi marqué qu’en écoute purement musicale ou par Napster. Je pense que le passage en PCM stéréo par mon lecteur de gamme grand public (le SONY BDP-S5100), n’y est pas étranger…

Bilan de ce test

Les avantages

Nous aurions aimé :

Quelques conseils

Pour avoir eu l’EX-322 premier du nom lors de sa sortie en essai, échangé longuement avec son concepteur sur les « petites choses qui me gênaient un peu.. », récupéré ce dit modèle pour le comparer en direct à son remplaçant (La mémoire est une chose… Pouvoir se remettre en oreilles et l’opposé directement en est une autre plus honnête pour le fabricant. ), je suis en mesure d’écrire que tout a bel et bien été corrigé et modifié. Le rendu tire donc vers le haut. Bravo à l’équipe BC !

Les appareils de la gamme EX se bonifient à chaque évolution, gagnent en performances, en simplicité d’utilisation pour un prix quasi identique au prédécesseur. Ce qui est quand même à souligner.

Pour ceux qui se pose la question des différences avec le modèle EX-322.1 :

Pour le reste c'est tout pareil à l'EX-322D messieurs dames.

Dernier point pour une clientèle nouvelle, d'une approche sonore "XXI ème siècle"

Pour répondre à de nombreuses demandes, j’ai joué « le jeu » afin de vous répondre. J’ai donc écouté quelques titres par l’application NAPSTER de ma BOX PLAY TV SFR…

Pourquoi faire l’essai de musique par Napster demandera certains. Pourquoi un « tel affront audiophile » ? Simple, plusieurs dizaines de mails l’ont souhaité. Par réflexion propre, un appareil de ce type serait donc acquit par un grand nombre d’utilisateur n’allant pas, ou peu se servir d’un DAC USB, encore moins d’un lecteur CD (Pour ça il y le lecteur Blu-Ray comme me l’a rétorqué ma fille il n’y a pas si longtemps.) ? Pourquoi pas après tout, qu’importe le vin tant qu’on a l’ivresse non ?
Je reste d’ailleurs surpris du nombre d’amis ou connaissances qui passent leur musique par smartphone/tablette, Ipod. Par applications Napster ou Deezer. Ce n’est pas une critique, loin de moi l’idée de juger, c’est juste un constat générationnel. C’est donc pour ces utilisateurs que je passerai dorénavant quelques albums par ce support dématérialisé. Tout du moins sur les matériels positionnés, pensés pour le grand public.

Assez surprenant, mais les écoutes furent plus détendues, plus étendues sur la bande passante, plus détaillées qu’un autre appareil en test (Bientôt sur EasyLounge.) sur lequel Napster passait en APTX de mon smartphone LG G2.
Pour des personnes de l’ancienne école comme votre serviteur, ce n’est pas si mal pour des écoutes « de dépannage », ou pour découvrir des titres devant l’écran de sa TV. Quant à la nouvelle génération, c’est nettement plus qualitatif que du MP3 débité par « le dieu » smartphone banché en adaptateur JACK/RCA…
Un même morceau en transit par le DAC ASUS prend du galon et s’assois sur la restitution, il y a plus de choses qui se passent à l’écoute.

Note personnelle partagée : Penser à prendre du temps pour éduquer les oreilles de notre descendance. Il serait dommage que nos enfants passent à côté de ce que nous entendons, ce que nous connaissons, musicalement parlant.

Voilà qui finalise ce retour d’impression du milieu de gamme BC ACOUSTIQUE 2014.
Je vous souhaite de longues heures de plaisir musical accompagné de cet ampli BC Acoustique EX-322D.

Ludo, Juillet 2014