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Test du Naim Unitiqute 2

Test de l'amplificateur tout-en-un Naim UnitiQute 2

L'UnitiQute 2, lecteur audio tout en un, est le compact streaming numérique de Naim. Le « petit » UnitiQute rejoint son grand frère, le NaimUniti, pour former la famille Uniti, la gamme de produits tout-en-un de Naim.

L'UnitiQute 2 est le premier lecteur de fichiers numériques compact tout-en-un de Naim, amplificateur qui offre un lecteur numérique multifonctions (streaming), un récepteur radio multi-format (FM/DAB/Internet) et une connexion iPod™/MP3/USB. L'UnitiQute peut lire en Wifi la musique stockée sur des supports uPnP™ tels que PC ou NAS.

A quoi ressemble t'il ?

Naim UnitiQute 2 face avant Naim UnitiQute 2 face avant

Caractéristiques techniques de l'amplificateur Unitiqute 2 :

Connectiques :

Mesures constructeur :

Généralités :



Télécommande du Naim UnitiQute 2

Ressentis sur l'esthétique et la finition


Sobre et large regard vert, construction et assemblage de haute volée sur la plupart des composants. Un encloisonnement de l’électronique dans un fourreau lourd et épais de belle facture, reposant sur quatre pieds qui se « ventousent » au support accueillant l’UnitiQute 2. Une taille en demi-largeur par rapport à la plupart des appareils du marché, qui facilitera l’adjonction d’un bloc de puissance, d’un lecteur CD ou autre appareil de la marque sur un même étage de meuble hifi. A titre personnel, j’ai beaucoup aimé l’aspect visuel du Naim une fois posé sur l’étagère de mon DeConti.

L’afficheur est réglable, avec une possibilité de ne garder que l’écran central, ou ce dernier plus le logo de la marque. La date et l’heure s’affichent d’ailleurs par défaut au bout d’un certain temps, et lorsque l’appareil ne reçoit aucun signal (pas de veille sur cet appareil).

Une fois un signal détecté et la bonne entrée validée par l’utilisateur, la lisibilité offerte par la technologie OLED de l’écran est vraiment excellente. Même baignée par l’ensoleillement puissant de ma région Varoise, je n’ai eu aucun problème pour lire les informations de ce dernier. Chapeau.

La face avant ne possède aucune touche ne venant l’alourdir ou la charger visuellement. J’attire donc votre attention sur le fait de prendre soin de la télécommande fournie. Sans elle, point de salut (hormis s’équiper de votre Apple et de l’application Naim). L’entrée USB accepte nombre de formats, dont certaines fréquences inexistantes sur la notice, je reviendrais sur cela plus tard, photos à l’appui. Une sortie casque et une autre au format Jack terminent la présentation de l’avant de l’UnitiQute 2.

Retournons donc l’ami anglais… L’agencement des entrées ou sorties est parfait pour ma part. Les câbles, quels qu’ils soient ne se croisent pas, de plus, les entrées enceintes (bananes) de type « internes », sont hyper pratiques et tiennent très bien les câbles équipés de ces terminaisons. Un adaptateur câbles nus/bananes est bien entendu fourni au cas où. Seul l’embase IEC qui accueille le secteur mériterait une fixation avec moins de jeu, non pas qu’elle ne tienne pas à l’UnitiQute 2, juste qu’elle bouge juste sur elle-même de quelques millimètres… L’interrupteur général campant juste au-dessus est logé à la même enseigne que l’IEC.

J’ai volontairement, pour vous futurs acquéreurs, pris « le risque » de malmener quelque peu ces deux points ! Branchant, débranchant le secteur un certain nombre de fois… Pas de panique, l’ancrage est bon et résiste (Arrachement a proprement parlé d’un câble no name compris.) aux manipulations peu délicates. Idem pour la mise sous tension ou coupure générale ou je n’ai pas hésité à appuyer fortement. Tout le monde peut être rassuré !

Les autres connectiques sont franchement ancrées au châssis, rien ne bouge d’un iota. Comme à mon habitude j’ai testé ces dernières avec des fiches NEUTRIK au grip exceptionnel. L’antenne WIFI est orientable, de gauche à droite comme en avant/arrière. Le signal WIFI reçu est top, aucune coupure ou perte de puissance.

Un dernier mot sur les menus, ludiques et intuitifs. Plus faciles en étant complet, je ne connais pas. Réassignations des entrées, réglages de la taille des enceintes (petites ou grandes), réseau, loudness et j’en passe… Un petit couteau suisse des réglages en somme.

La télécommande (pmportante, pour rappel, sans elle il vous faudra un smartphone et l’application Naim) est assez lourde, tient bien en main et ses touches importantes tombent facilement sous la main. Elle est de plus réactive et peu directive.

Mention spéciale sur l’architecture interne des composants. Proprement, très proprement agencés. Les passages des câbles intelligents et tenus par « Serflex ». Du beau travail!

Voilà, messieurs, dames, qui termine cette partie de présentation et d’impression sur l’UnitiQute 2.


Prises de vue intérieures



Pour vos branchements


Visuels des différentes applications pour l'Unitiqute 2






(géniale mais sans accès autre que fichiers musicaux ou contrôle de volume)


Les écoutes

Les enceintes furent des PARADIGM MONITOR 11 V7, des Q ACOUSTICS CONCEPT 40, des CAMBRIDGE AUDIO AERO 6 et des AA K3S (Pieds NORSTONE STYLUM 2 sablés.). Toutes câblées en JSV AUDIO BATACLAN. Barrette OEHLBACH POWER SOCKET 905 sur secteur JSV AUDIO ALCAZAR. Câbles optique et coaxial OEHLBACH.

Les albums choisis pour les écoutes:




Une scène sonore incroyable et une instrumentation magique ! Voilà ce qui frappe aux premières minutes d’écoutes. Mais pas que. L’UnitiQute 2 fait aussi la part belle aux voix des artistes, et pas qu’un peu.

Led Zeppelin, Led Zeppelin IV "Stairway To Heaven" : Une chose inattendue pour moi lors du passage de STARWAY TO HEAVEN de LED ZEP’… Je ne m’attendais clairement pas à ce que ce « petit intégré » puisse gérer les différences de tempos, ni les pics dynamiques en milieu de morceau. Et pourtant ! Le Naim maitrise le titre de bout en bout, sans tassement ni saturation en montant le volume. Surtout s’il est couplé à de petites colonnes ou bibliothèques « performeuses ». Le fabricant anglais maitrise son domaine sur l’électronique et ce n’est pas son «tout en un » qui va démentir cela. Mon « appréhension » quant aux capacités dynamiques, et de tenues, passées, (couplées comme précité), je partis donc assez serein pour la suite.

Diana Krall, : L’album de DIANA KRALL est relaxant, envoutant comme rarement avec ce type d’appareil multitâches. D’autres marques perdent de leur splendeur sonore, une fois sorties de leurs intégrés purs, ce n’est point le cas ici. La voie est émotionnelle, d’une articulation de tout premier ordre, les médiums distillés ne méritent que des éloges !

J’en imagine certains penser que : « La signature est anglaise quoi »… Et bien pas vraiment. J’entends par là que bien que possédant une belle douceur, l’aigu n’est aucunement mat ou descendant, comme déjà rencontré chez nos voisins. Il y a de l’éclat, de la luminosité, rendant le haut du spectre vivant et détaillé. Sans dureté aucune. Ce n’est pas le genre de la maison. Les instruments ont une belle mise en restitution, se détachant bien entre eux et de l’interprète. La diffusion sur les quatre axes est bluffante, ça ouvre, ça respire !

Une scène sonore incroyable et une instrumentation magique ! Voilà ce qui frappe aux premières minutes d’écoutes.

Adèle, 21 : Adèle prenant le relais directement après, il est facile de constater que tous les bons ressentis ci-dessus se retrouvent de facto. Mais pas que. Le bas du spectre plus charpenté sur cet album, demandant plus de courant donc, n’altère pas les montées en volume sur des enceintes faciles à driver, type K3S ou AERO 6 (pour celles participant aux essais). Sur les MONITOR 11 V7 ou les CONCEPT 40 c’est plus sensible, passé un certain volume. Ceci dit, ce sont des enceintes qui demandent un peu plus d’attention sur l’alimentation pour en tirer la quintessence à volume soutenu.

Sur Gregory Porter ou Francis Cabrel, au-delà du rendu vocal des chanteurs tout simplement génial, c’est encore une fois sur l’instrumentation que l’auditeur sera épaté. Les partitions retranscrites, ont une réalité et une véracité qui dépasse assez largement ce que l’on pourrait attendre d’un amplificateur-lecteur réseau. L’espace bâti, jouit lui aussi de cette diffusion multiaxes, ressentie auparavant. Que ça soit en hauteur, en largeur, en profondeur ou encore en projection, la pièce se remplit de sonorités venant de partout. Vraiment une très belle performance, bravo aux ingénieurs de la maison Naim !

Le live de Monsieur CALOGERO est loin d’être une tâche facile pour les électroniques (ou les enceintes). L’orchestre philharmonique compliquant l’affaire, déjà pas facile, de la voix dudit monsieur. Le live prend, non, garde sa dimension de live justement. Le petit écho de salle parfois présent, n’est pas aux abonnés absents, c’est un détail, mais il est souvent très atténué… Que vous dire sur l’orchestre, à part qu’il explose littéralement d’exactitude sur le plan sonore, qu’il ressort des enceintes avec une présence, une prestance enviée par des intégrés stéréo de même prix que ce lecteur réseau amplifié. Quelle restitution ! Tout juste noterais-je un petit manquement sur des changements d’octave de CALOGERO, lorsqu’il en change rapidement et plusieurs à la fois même parfois. Rien de méchant donc.

Je n'aime pas l'opéra, mais ça j'aime bien : Même difficulté sur de l’Opéra. Loin d’être un exercice simple pour les matériels, avec en prime, des envolées lyriques qui peuvent vite désarçonner biens des éléments audio. Qu’en est-il sur l’UnitiQute 2 ??

Et bien pas la peine de tourner autour du pot, le Naim mérite d’être médaillé sonore (toujours en prenant soin de ne pas lui adjoindre des enceintes plus grosses qu’il ne peut jouer) tant ses performances frisent le sans-faute. Quelle musicalité. Quelle démentielle énergie, incarnation vocale! Au risque de me répéter…. Scène sonore encore et toujours holographique, avec des placements des plus précis. Il n’y a pas à dire, l’UnitiQute 2 se détache assez significativement des concurrents officiants sur le terrain des « One box ».

Un dernier album passé au travers les circuits du Naim. Choix d’artiste qui en surprendra surement quelques-uns: Gregory Lemarchal. Et pourtant… Bien que révélé par une télé réalité, les possibilités vocales dont était armé GREGORY étaient juste incroyables (encore plus sa maladie dans le contexte.). Vraiment très peu de chanteurs peuvent se targuer de surfer sur les octaves avec tant de facilité… Et que d’émotions sur plusieurs titres. La tenue des notes de l’UnitiQute 2 étant excellente, les montées comme les extinctions maitrisées contribuent au plaisir d’écoute. Un très beau moment passé sur cet album pour ma part.

Quelques lignes sur les basses, je voulais terminer la partie stéréo avec cela. Sur la qualité, la signature de ces dernières, je dirais qu’elles sont assez lisibles, drapées d’une petite rondeur. J’ai eu une préférence sur les basses sorties des bibliothèques et « colonnettes » présentes pour ces essais. Ecourtées?? Oui… Mais ce que vous n’aurez pas en bas, vous le récupérerez largement en haut grave, plus étagé, plus physique. La montée en volume n’en sera que plus importante également. La « concession » est justifié je vous l’assure.

Annotations :

Qui l’eut cru… Entre l’application officielle Naim et celle de Linn il y a une légère différence de rendu. Ce n’est pas frappant je vous rassure, mais en tendant les oreilles sur des morceaux assez complexes (opéra par exemple), en écoutant avec attention, en passant de l’une à l’autre… Cela s’entend.

De ce constat découle une question : Est-ce vraiment les applications qui diffèrent ou le fait que l’une soit sous IOS (IPHONE 5S) et l’autre sous ANDROID (LG G2) ?? Et bien c’est le smartphone utilisé, ou plutôt son support qui change la donne. Je m’explique, j’ai emprunté un second IPHONE, téléchargé la Linn dessus, le mien ayant celle de Naim. En switchant entre les deux APPLE, sur le même titre, le son est à l’identique. C’est donc bien une différence IOS/ANDROID.

Les films

Les Blu-Ray choisis pour les test vidéo




Ecran LG 55LB671V, lecteur Blu-Ray Sony BDP-S5200 (réglé en sortie PCM) couplé en coaxial.

C’est en visionnant la vie secrète de Monsieur MITTY que le Naim donne toute sa splendeur, la BO est clairement bonifiée et mise en avant de très belle façon. L’image sonore est aussi ample et profonde que l’image vidéo elle-même ! Les dialogues sont clairs et nets, ceux intimistes aussi, ce qui est plus dur il faut bien l’avouer. Les dynamiques sont maitrisées et biens tenues a fort volume. Moment plus que sympathique lors de la session film en compagnie de ce Blu-Ray. L’ampleur générale est tout aussi plaisante et flatteuse que lors des écoutes purement musicales au passage. Donnant une immersion probante et plaisante.

Sur PACIFIC RIM, cela fut plus… complexe à fort volume. Autant à bas ou volume modéré tout ce passe bien, l’UnitiQute 2 sait garder raison avec un beau discernement. Autant si l’envie de monter le volume assez haut vous prend, il perdra quelques degrés en maitrise et tenue.

Les basses devenant plus trainantes et «boumy », le haut du spectre commencera à tordre légèrement. Revenu à un régime de croisière plus adapté, et bien que moins cossu en volume sonore dans la pièce, le Naim dégage un rendu plus stable et attrayant. Les demandes en puissance lors d’envolées des décibels se ressentent parfaitement. Le « poids » des bestioles maousses costauds ou des titans d’aciers crédibles, tout comme les effondrements aux alentours des protagonistes s’affrontant sur l’écran. Tous les petits bruits, cliquetis ou autres effets en fond d’image ne sont pas noyés par ceux dominant la bande son. La mise en oeuvre sur plusieurs axes n’échappent pas à la règle cette fois encore, renforçant l’effet « je suis dedans, au milieu des combats » !

Un caisson avec entrée/sortie filtrant le signal, améliorera nettement les choses sur des Blockbusters de ce type. L’amplification interne n’en sera que soulagée et s’en donnera en coeur joie sur une plage de volume plus large.

Au passage, et avant d’oublier…. Le loudness dont est pourvu l’UnitiQute 2 est assez probant et n’est pas aussi physiologique que parfois. Il m’a été utile sur des « écoutes » de chaines télévisuelles plus particulièrement. Redonnant un brin de vigueur et d’assise aux chaines SD.

En remettant l’UnitiQute 2 sur son positionnement « tout en un stéréo », tendant vers la haute-fidélité, il y a fort à parier que la plupart des utilisateurs écouteront peu leurs films avec une attente « home-cinéphile ». La clientèle sera, à mon avis, plus musicale a proprement parler. Dans ce contexte, les petites impasses cinématographiques précitées seront biens secondaires pour eux.

L'I-Radio

Qualité fortement dépendante de la compression de la radio en écoute, c’est commun à n’importe quel appareil équipé d’un I-TUNER. Cependant, je dois bien admettre que sur des petites qualités de radios numériques, le Naim s’en sort plutôt bien, ne mettant pas trop les « couacs » ou les défauts en avant. Le loudness, cette fois encore, améliore pas mal les choses sur ces stations un peu malmenées…

Une fois une certaine qualité d’I-RADIO trouvée, toujours suivant la station donc, l’écoute est plaisante, suffisamment détaillée et énergique pour ne pas inviter l’auditeur à passer outre cette option disponible.

Bilan de ce test

Les avantages

Nous aurions aimé :

Quelques conseils

Si comme moi, vous n’êtes pas copain - copain avec l’informatique… Voilà qui va vous éviter de perdre du temps (et vous arracher les cheveux) pour que l’UnitiQute 2 puisse prendre vos fichier FLACS en réseau sous WINDOWS 8 et 8.1 :



Et voila, plus qu’a redémarrer le PC et à vous vos beaux fichiers FLACS.

De plus :

Voilà qui finalise ce retour d’impressions du tout-en-un UnitiQute 2. Je vous souhaite de longues heures de plaisir musical accompagné de ce petit Naim.


Ludo, Août 2014